2. Réglages de base par sous-ensemble - C. Ajustement du comportement en virage

par -- Mer 22 Mai - 17:47

Suspension (Raideur de la barre stabilisatrice/anti-roulis)

Une touche finale

Une barre stabilisatrice (ou anti-roulis) est une barre de torsion reliant les bras inférieurs des éléments gauche et droit de la suspension. Son effet repose sur sa résistance à la torsion. Lorsque la suspension d'un flanc se déplace en virage, la résistance de la suspension de l'autre flanc vient contrer ce déplacement, ce qui réduit le roulis et maintient une portion plus importante de la bande de roulement en contact avec le sol. La raideur de cette barre se caractérise par un tarage similaire à celui d'un ressort de suspension, et l'accroissement de la raideur de la barre stabilisatrice avant améliore la réactivité de la direction.

Lors du réglage d'une barre stabilisatrice, il est important de ne pas adopter un tarage supérieur à celui du ressort de suspension. Si la barre stabilisatrice est trop raide, le ressort de suspension ne parviendra pas à lui imprimer de torsion et, lorsque le poids se déplacera vers la roue extérieure, la suspension intérieure se soulèvera en liaison avec la barre stabilisatrice et le roue intérieure quittera le sol, d'où une perte en termes de transmission de puissance.

Il est aussi possible de modifier le comportement de la voiture en ajustant les tarages respectifs des barres stabilisatrices avant et arrière, mais il est préférable de procéder à ce type de réglage en n'intervenant que sur le tarages des ressorts de suspension et sur la force d'amortissement. Ajouter la raideur des barres stabilisatrices aux termes de l'équation ne fait que compliquer inutilement les choses et rend plus difficile l'obtention du résultat souhaité. L'ajustement de la raideur des barres stabilisatrices doit être davantage considéré comme une touche finale que comme une véritable méthode de réglage.

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Transmission (DGL)

Modifier la limite influe sur la maniabilité

Le couple initial définit le point à partir duquel le DGL intervient. Plus il est élevé, plus le DGL se verrouille facilement et plus l'accélération est réactive. Plus le couple initial est faible, plus le DGL réclame du temps pour agir.

En règle générale, augmenter le couple initiale accentue les spécificité de comportement de l'architecture de la transmission : le survirage est plus présent sur les propulsion, le sous-virage sur une traction. La transmission de la puissance est améliorée dans les deux cas, mais il devient plus difficile de virer. Le couple initial doit donc être réglé en tenant compte du comportement souhaité.

Il est aussi possible de régler un autre paramètre : le comportement du DGL à l'accélération et à la décélération. Le réglage en accélération régit l'efficacité du DGL lors de la sollicitation de l'accélérateur : plus il est élevé, plus la puissance est relayée aux roues et plus la voiture peut franchir rapidement les virages. En revanche, ceci accentue aussi les particularités de comportement et le placement de la voiture dans la direction souhaitée pour quitter le virage peut réclamer un certain talent.

Le réglage en décélération agit sur l'efficacité du DGL lorsque la pédale d'accélérateur est relâchée. Plus il est élevé, plus la voiture sera stable en entrée de virage tout en freinant. Cela permet de négocier un virage très rapidement car il est possible de continuer de freiner plus longtemps qu'en temps normal. En contrepartie, il est plus difficile de virer et ce réglage n'est recommandé qu'aux pilotes capables de compenser un sous-virage initial.

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